Ma 02/10/07
Comme dans toutes les grandes villes modernes, à Beijing il y a des friches industrielles. Il faut délocaliser des usines trop proches des centres urbains. Les terrains et les bâtiments libérés sont une aubaine pour les artistes en tout genre. Dashanzi est le plus grand quartier d'ateliers et de galeries du monde.
On croise tous les publics à la 798, des plus avertis aux plus néophytes. On croise des marchands d’art contemporain qui fournissent les plus grands musées ou galeries du monde occidental et les amateurs de posters, de pin’s, et les bobos branchés...
Et ça rénove, ça invente, ça explore, ça interroge à chaque coin de rue.
Les usines et les salles d’expo se suivent et ne se ressemblent pas, dans leur état originel pour certaines ou rénovées avec goût pour d’autres, tirant partie du meilleur des anciennes installations : tuyaux, canalisations, compteurs électriques, escaliers en fer, le tout entièrement relooké, avec des couleurs vives.
Nous avons pédalé une quinzaine de kilomètres pour atteindre ce lieu magique... Mais c'est sûr on ne regrette pas ! Il faut y aller ! (Un seul petit bémol, c'était la période des vacances chinoises et certains ateliers étaient fermés).
Les preneurs d'images se sont aussi régalés en découvrant un Mao grandeur nature, avec son petit livre rouge et son téléphone... rouge.
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