12 "li" à Mutianyu

Sa 29/09/07

"Celui qui n'a pas gravi la Grande Muraille n'est pas un brave!"

Quel bonheur ! Arrivés à l'aube, nous étions presque les seuls sous le soleil!
Construite principalement au 14e siècle sous les Ming qui craignaient le retour des Mongols, elle ondule sur 6700 km.

Avec René, notre ami sénégalais, nous avons arpenté à Mutianyu 3 km du parcours (parfois avec un bon dénivelé) avec des tours de guet, des paysages superbes et des vues sur la grande muraille qui serpente au loin sur les crêtes, ce qui représente 12 li chinois (AR).

Magnifique et impressionnant...

















Pratique :
Visite de la Grande Muraille (bus + entrée) : 360 Y

Billets d'avion Pékin-Paris pour 2 : 9960 Y

Une cité pas si interdite !

Je 27/09/07

PEKIN : Nous y sommes au petit matin. Nous avons parcouru plus de 10000 km sur les rails. La gare est une fourmilière. La queue pour les taxis nous semble interminable. A Harmony de Pingyao, Maguy a pris la carte d'un hôtel (en anglais et chinois), et le chauffeur nous conduit à Saga Youth, très bien situé, avec une chambre bien propre pour nous 2. Quoi de plus après une bonne douche? Sinon découvrir les lieux et partir à pied pour la Cité Interdite.

Quelle chance, il n'y a pas foule. C'est le palais impérial réalisé entre 1407 et 1420 par 200 000 ouvriers. Il compte 800 bâtiments et 9000 chambres. Pendant 5 siècles, les maîtres de l'Empire du Milieu en firent le nombril de la Chine.
La plupart des bâtiments ont été construits en bois. Les grosses colonnes en bois dressées sur des socles de marbre supportent la toiture magnifiquement décorée et couverte de tuiles vernissées jaunes, couleur de l’Empereur. Sur les tuiles d’arêtes : des figurines en terre vernissée, perchées sur les angles. Ces animaux et personnages mythiques sont censés protéger les bâtiments des esprits malfaisants. Un régal de couleurs...

Tout à côté la Place Tian'Anmen avec le Mausolée de Mao, le dernier empereur (!)

Pratique :
Visite de la cité + audiophone : 160 Y
Petit déjeuner : 35 Y
Canard laqué : 140 Y
Repas soir : 70 Y

XI'AN : L'armée enterrée... au pas de charge !

Me 26/09/07

"Comment vous êtes à Pingyao et vous n'allez pas à Xi'An?" ça vaut le coup de pédaler avec des copains qui nous ont décidés à modifier un peu notre programme. Harmony Hostel s'est chargé du reste.

D'abord un train de nuit pour rejoindre Xi'An. Mais surtout un billet Xi'An-Pékin; en effet en raison des congés du 1er et 2 octobre (proclamation de la République Populaire de Chine), bon nombre de Chinois envahissent les trains... (et quand on écrit "bon nombre" vous imaginez le tableau!). On a ainsi rencontré à Pékin des touristes, en rade pour 8 jours faute de disponibilités dans les moyens de transport. Pékin, passe encore! Mais une semaine à Xi'An, cela ne nous souriait guère. Donc Harmony Hostel a contacté un confrère de Xi'An qui nous a acheté 2 billets pour Pékin.

C'est ainsi qu'au petit matin, nous avons débarqué à XI'AN, (Oh! Quel monde!), sauté dans un taxi pour l'hôtel, payé les tickets, laissé nos bagages, repris le même taxi pour la gare de bus, attrapé un car... Et hop! après 1h30 de transport nous arrivons sur le site mondialement connu de l'armée en terre cuite, la raison pour laquelle, comme le reste du monde, nous sommes venus à Xi'An.

C'est vrai qu'elle est impressionnante cette armée...
Un petit rappel : Le mausolée de l'empereur Qin date du 3e siècle av. J.-C. L'ensemble comprend d'une part le tombeau proprement dit, et d'autre part les fosses (à 1500m) où l'on a trouvé, à partir de 1974, l'armée enterrée : quelque huit mille statues de soldats et de chevaux en terre cuite. Ces statues furent cuites dans des fours à une chaleur d’environ 900 °C, puis décorées et colorées. L'édification de la nécropole a nécessité trente-six ans d'ouvrage, avec une main d'œuvre de quelque 700 000 personnes. On trouve beaucoup de fantassins, mais aussi des archers, des chars, des cavaliers, des généraux, etc. Les personnages mesurent près de 1,80 m à 2 m, et ont tous un visage différent grâce à un jeu d'assemblage des différents éléments composants le visage. Ils portaient tous une arme.

Mais déjà il faut songer au départ. Bus, taxi vers l'hôtel pour prendre les bagages, puis la gare, son brouhaha et ses bousculades. Oui! Chacun a son billet, mais c'est le premier arrivé qui trouve place pour ses bagages... Daniel n'est pas trop soucieux : la petite taille de Maguy a son avantage: on peut toujours mettre une valise au bout du lit! Et c'est ainsi que nous partons vers la capitale, dernière étape de notre voyage.

Pratique :
Bus pour le site : 14 l'aller + 14 le retour = 28 Y
Entrée du site : 180 Y
Livre sur l'Armée enterrée : 120 Y
Train Xi'An-Pékin : 620 Y
Taxi 7 x 3 voyages (vers hôtel et vers banque) = 21 Y

Les 1000 petits boulots et autres à Pingyao

Incroyable! Une nouvelle star est en train de percer à Pingyao: Daniel... grâce surtout à ses moustaches. C'est hier soir que l'on a pu apprécier son succès: les flashs crépitaient autour de lui. Les gens, surtout les femmes, s'arrêtaient demander des autographes, lui touchaient les favoris. Impossible de passer inaperçu. Il va bien falloir faire avec la gloire!
Pingyao est une ville touristique certes, mais aussi une ville qui vit...
Nous avons côtoyé les 1000 boulots et autres activités de ses habitants (enfin, presque toujours de "ses" habitants).

Il faut dire que nous avons vécu la Fête de la Lune (et donc goûté aux gâteaux de Lune): c'est un peu animé en fin de journée, mais le soir c'est, pour les Chinois, l'occasion de manger entre amis, donc peu de festivités en ville.

Fait divers:
Attaque vraiment sérieuse... imprévue... insidieuse... dérangeante... ennuyeuse... impitoyable... Elle nous guettait... mais le coup fut inévitable : la turista nous a frappés... Par bonheur, si l'on peut dire, nous étions dans une ville touristique, tant et si bien que les toilettes des hôtels et restaurants ont connu nos petits derrières... Heureusement aussi qu’à PORDIC, 2 pharmaciennes (très, très bien), nous avaient dotés de remèdes miracles ; il fallait bien tester la trousse à pharmacie qu’elles nous avaient concoctée et qui fort heureusement n'avait pas encore servi... le petit désagrément a duré un jour.